ADDERE Service-conseil

Le recyclage revêt un caractère essentiel depuis plusieurs années, et ce n’est pas le fruit du hasard. En effet, le recyclage vise à diminuer l’utilisation de ressources naturelles en les réutilisant dans la fabrication de nouveaux produits et matériaux. De ce fait, il constitue un des éléments centraux de l’économie circulaire.

Pourquoi viser davantage de recyclage et privilégier le développement d’une économie circulaire? Voilà une question essentielle à poser en ce début de 2024. Et voici une réponse claire et percutante à cette question portant sur l’importance du recyclage dans les enjeux environnementaux : par rapport aux autres pays du monde, le Canada se trouve parmi les trois pays qui consomment le plus rapidement leurs ressources biologiques (Le Devoir, 2023).[1]

Ce constat s’appuie sur le fait que le Jour du dépassement mondial pour l’année 2023 était le 2 août, alors que pour le Canada, il était le 13 mars de cette même année. Quatre mois à l’avance donc, par rapport à l’ensemble du monde. Et ce classement hâtif du Canada n’est pas unique à 2023.

Le Jour du dépassement (Earth Overshoot Day ou EOD) évoque quelque chose pour vous? Il s’agit en fait d’un calcul qui établit, par pays et globalement, la date à laquelle la totalité des ressources que la Terre peut renouveler en une année est consommée. Cette donnée est calculée annuellement par l’organisation non gouvernementale (ONG) américaine Global Footprint Network, et ce, depuis 1970.

Le résultat du Canada rappelle aux institutions, commerces et industries (ICI) de considérer encore plus sérieusement l’apport du recyclage dans leurs actions de protection de l’environnement et de développement durable. Et cela, peu importe leur secteur d’activité. Privilégier le recyclage peut être considéré en deux actions : le fait de remettre des matières recyclées en circulation dans l’économie pour qu’elles soient transformées, tout comme le fait de privilégier des produits fabriqués de matières recyclées.

Pour commencer cette nouvelle année, quelques réflexions sur nos choix peuvent s’avérer une bonne façon de les reconsidérer, et ce, pour le meilleur de l’environnement et de la planète entière.

L’économie circulaire : l’apogée du recyclage et de la réutilisation des ressources

Comme nous l’avions présenté dans l’un de nos articles publiés antérieurement,

l’économie circulaire peut être définie comme un système économique qui génère de la richesse différemment, considérant les limites des ressources de notre planète. En ce sens, l’économie circulaire s’oppose au type d’économie linéaire que nous connaissons encore aujourd’hui dans certains secteurs et qui se déploie de l’extraction des ressources jusqu’à l’élimination des déchets, sans assez de récupération et de recyclage.

Pour être encore plus précis, « l’économie circulaire préserve et récupère le plus de valeur possible des ressources en réutilisant, réparant, reconditionnant, refabriquant, convertissant ou recyclant des produits et des matériaux », selon Économie circulaire Canada.

Dans un système d’économie circulaire, les ressources sont donc considérées différemment, tout comme le sont les déchets ou résidus. Ceux-ci deviennent alors à leur tour des ressources à préserver et à exploiter en étant remises dans le cycle de l’économie. Dans ce type d’économie, le recyclage au sens large prend donc une importance considérable et une valeur certaine.

Ailleurs dans le monde

De nombreux pays à travers le monde se sont tournés sérieusement vers l’économie circulaire dont, notamment, le Luxembourg, qui en a fait un pilier de son économie, ainsi que le Japon, qui, dès les années 2000, a visé le développement d’une société respectueuse du cycle des matières. La Chine a également privilégié cette option économique dans les dernières années. En effet, ce pays a pris un virage marqué en ce sens, particulièrement après d’importants problèmes de santé publique causés par la pollution de l’air à Beijing.

Nous l’avons vu, adopter l’économie circulaire permet de renouveler les ressources ainsi que de protéger l’environnement, en laissant moins de résidus irrécupérables et d’écosystèmes brisés. Ce système économique innovant a aussi un impact favorable important sur la santé de la population, diminuant la pollution de l’air ou encore celle de l’eau et de la terre.

Le recyclage : une importante facette de l’économie circulaire

L’économie circulaire demande une gestion efficace des déchets et résidus de toutes sortes, ainsi que leur reconsidération. Comme vous le savez, il s’agit de récupérer le plus de matières et de produits possible pour les transformer, les réutiliser, les réparer, les refabriquer, les convertir ou les recycler. Les précieuses ressources sont moins sollicitées et exploitées, participant ainsi à leur préservation, à leur réutilisation et à une meilleure protection de l’environnement.

En effet, l’extraction non écologique de plusieurs ressources naturelles détruit irrémédiablement des écosystèmes et en perturbe d’autres. Et ce type d’exploitation non durable nuit également à la santé de la population, créant lui aussi divers types de pollution.

Intégrer davantage de possibilités de recyclage dans les industries, les commerces et les institutions est un geste fort qui a des conséquences positives importantes sur l’environnement et sur les personnes.

Les possibilités de réutilisation de ces résidus de matières ou de produits sont nombreuses et diverses. Le marché actuel recherche une certaine part de ces résidus et dans une économie circulaire, il continuera à les utiliser de diverses manières tout en produisant une demande supérieure pour ces déchets. Il s’agit de l’économie du futur, performante et créatrice de richesse, avec moins de pollution et de destruction massive de l’environnement.

Une aide tangible pour le recyclage

Pour vous aider à augmenter le recyclage dans votre organisation et à bien acheminer ces matières et produits pour leur réemploi, ICI Récup a développé un outil. Il propose des ressources pertinentes en ce sens dans la région de l’Estrie, comme un récupérateur pour vos résidus ou encore une entreprise de collecte.

Voici le lien vers cet outil gratuit : https://icirecup.com/ressources/recyclage-et-recuperation

ICI Récup, dédié à l’environnement et à l’aide aux ICI

Remettre des matières premières dans l’économie pour éviter d’en extraire et d’en exploiter de nouvelles constitue la base de l’économie circulaire. Il s’agit d’un modèle économique en expansion qui respecte la sauvegarde de l’environnement et des ressources tout en protégeant la santé et la sécurité de la population. Et tout en créant richesse et développement. Pour y parvenir de bonne façon, le recyclage est un maillon important de ce cercle vertueux écologique.

ICI Récup souhaite vous soutenir dans vos actions de recyclage et de protection de l’environnement, en vous informant et en vous offrant des outils efficaces en ce sens. Pour en connaître davantage sur la sauvegarde des ressources et de l’environnement, visitez notre blogue.

[1] https://www.ledevoir.com/environnement/795586/environnement-le-2-aout-jour-du-depassement-par-l-humain-des-ressources-de-la-terre

L’efficacité énergétique des bâtiments constitue une part importante des solutions pour répondre de bonne façon aux enjeux environnementaux. Ce sujet a d’ailleurs été traité dans l’un de nos précédents articles. Il y était question de l’écoresponsabilité acquise des édifices rénovés pour respecter des normes écoénergétiques reconnues. Pour aller plus loin, nous avons pensé vous suggérer quelques exemples de bâtiments qui présentent des solutions concrètes d’efficacité énergétique et d’écoresponsabilité.

Les institutions, les commerces et les industries (ICI) sont concernés par ces nouvelles normes qui leur permettent d’appliquer à leurs installations et bâtisses l’efficacité énergétique requise. Et de cette manière, il leur est possible de limiter les émissions de gaz à effet de serre (GES) et de contribuer de manière significative à la préservation de l’environnement. Rappelons qu’en 2020, au Canada, les bâtiments résidentiels, commerciaux et institutionnels produisaient environ 13 % des émissions de GES[i]. Le secteur ICI et résidentiel se positionnait au troisième rang des plus grands émetteurs, juste derrière le secteur du pétrole et du gaz et celui des transports.

En découvrant des solutions en efficacité énergétique issues de divers endroits du monde, les ICI peuvent repenser la rénovation et la construction de leurs bâtiments afin de poursuivre leur engagement écoresponsable. Leur contribution en ce sens demeure essentielle.

5 exemples concrets d’efficacité énergétique

La protection de l’environnement demeure un enjeu planétaire majeur. De nombreux pays sont en effet engagés vers une meilleure protection des ressources et une diminution des émissions de GES. Issues d’environnements diversifiés, les solutions présentées sont quelquefois inédites et aspirent toutes à des résultats semblables : l’écoresponsabilité.

Que ces bâtiments pensés et bâtis en termes d’efficacité énergétique appartiennent au secteur privé et regroupent surtout des bureaux n’a pas une grande importance. Leur apport demeure environnemental et social, protégeant de manière créative l’intégrité de l’environnement et le patrimoine qu’il représente pour les humains et le maintien de la biodiversité.

2226, Lustenau, Autriche

Années de construction : 2010 à 2013

Récipiendaire de 5 prix, tant en design et architecture qu’en solutions durables, ce bâtiment a été créé pour s’adapter à son environnement immédiat, c’est-à-dire, la température et les conditions météorologiques.

https://www.archdaily.com/451653/2226-be-baumschlager-eberle

L’innovation

Le maintien de la température souhaitée à l’intérieur de la bâtisse est assuré notamment par les murs extérieurs composés de 38 cm de structures portantes et de 38 cm de briques isolantes. De plus, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, les murs sont recouverts d’un enduit lisse à la chaux. Cette finition, exposée au soleil, se solidifie au fil du temps et devient plus résistante à la saleté de l’extérieure, assurant au bâtiment une longévité estimée à 200 ans.

Bank of America, New York, États-Unis

Années de construction : 2004 à 2009

Ce gratte-ciel, fabriqué notamment à partir de matériaux recyclables et-ou recyclés, respecte des normes écologiques et énergétiques élevées. Il a d’ailleurs reçu la certification LEED (Energy and Environmental Design). Cette certification assure que les architectes et les entrepreneurs ont fait des choix de construction et de matériaux pour diminuer l’empreinte écologique du bâtiment pendant et après son édification. Elle est attribuée par l’USGBC (le conseil américain de la construction verte).

https://en.wikiarquitectura.com/building/bank-of-america-tower/

L’innovation

Ce bâtiment comporte plusieurs innovations écoresponsables dont, des turbines éoliennes et des filtres à air qui purifient l’air avant de l’évacuer à l’extérieur. Il intègre aussi des plaques d’isolation transparentes sur les vitres des fenêtres qui retiennent la chaleur tout en permettant une luminosité maximale. Les ampoules DEL présentes dans la tour de bureaux diminuent automatiquement d’intensité selon l’éclairage extérieur. Le bâtiment abrite une centrale au gaz naturel qui assure 70 % de la consommation électrique, et des installations permettent de récupérer l’eau de pluie.

The Edge, Amsterdam, Pays-Bas

Année de construction : fini en 2015

The Edge est considéré comme l’un des bâtiments les plus verts et les plus intelligents du monde. Il utilise 70 % moins d’énergie que d’autres immeubles similaires. The Edge a reçu la plus haute note BREEAM accordée à un projet, soit 98,36 %. La certification BREEAM spécifie et mesure la performance de durabilité des bâtiments, veillant à ce que les projets atteignent les objectifs durables et continuent de fonctionner de manière optimale au fil du temps.

https://www.lifegate.com/the-edge-amsterdam-most-sustainable-building

L’innovation

Cette tour de bureaux est considérée comme le futur des constructions durables et intelligentes. Ses innovations écoresponsables sont nombreuses et assurent confort et faible empreinte écologique, tout en y associant un côté ludique et dynamique pour les personnes qui y travaillent.

Elle comprend notamment des panneaux solaires, des systèmes de géothermie et de récupération des eaux de pluie. De plus, son design permet une ventilation naturelle, assurant l‘évacuation de l’air vicié vers le toit, tout en étant une barrière antibruit.

Les ampoules DEL sont alimentées par un système Ethernet qui permet une économie de 80 % d’énergie par rapport aux lumières communément utilisées dans les bâtiments. Également reliées à l’Internet, ces lumières peuvent être contrôlées à distance et adaptées aux conditions environnantes.

Telus Garden, Vancouver, Canada

Années de construction : 2012 à 2015

Telus Garden est le premier ensemble de tours de bureaux de Vancouver à être certifié LEED Platinum en plus d’avoir obtenu le pointage LEED le plus élevé au Canada. Le complexe regroupe aussi une tour d’habitation depuis peu. Telus Garden a également reçu le prix Architizer A+ en 2016 pour ses tours de bureaux.

https://www.theglobeandmail.com/report-on-business/industry-news/property-report/a-garden-in-the-sky-in-the-heart-of-vancouver/article4179465/

L’innovation

L’architecture et les diverses technologies employées constituent les plus grandes innovations durables des bâtiments. D’abord, le Telus Garden doit son nom aux divers jardins, présents sur les toits et dans l’environnement, qui servent de potagers communautaires durables.

Les bâtisses intègrent des panneaux solaires qui alimentent l’éclairage extérieur. Elles disposent d’un système d’énergie collectif qui utilise la chaleur d’autres bâtiments pour chauffer et climatiser les tours, ainsi que pour y chauffer et y refroidir l’eau. Ce système diminue de 80 % les besoins en chauffage et climatisation provenant de systèmes conventionnels. De plus, il réduit les émissions de GES de plus d’un million de kilogrammes par année, ce qui correspond à planter 25 000 arbres par année.

Des fenêtres à verre triple permettent de maintenir des températures intérieures confortables et de réduire les bruits venant de l’extérieur. Les eaux de pluie sont récupérées et utilisées comme eau non potable.

NuOffice, Munich, Allemagne

Année de construction : fini en 2012

Le NuOffice a obtenu la certification platine LEED en 2013. Le bâtiment qui regroupe des bureaux a été conçu avec des matériaux qui respectent les normes environnementales établies et celles de la qualité de l’air requises.

https://urbanattitude.fr/nuoffice-limmeuble-le-ecolo-du-monde-ouvre-a-munich/

L’innovation

Le NuOffice fait appel à des technologies dites passives qui regroupent des fenêtres mécaniques, des panneaux solaires et qui tirent profit de l’ombre et de la lumière du jour. De plus, le toit végétalisé (toit vert), tout comme les fenêtres à verres triples et l’isolation extérieure des murs maintiennent les températures en empêchant les pertes de chaleur.

À l’aide de toutes ces technologies, les besoins en énergie pour chauffer ou climatiser sont ainsi minimes. Également, la cour intérieure offre un espace vert aux personnes qui y travaillent, en plus de panneaux solaires supplémentaires et d’éoliennes.

ICI Récup, pour en découvrir davantage sur l’écoresponsabilité

Chez ICI Récup nous souhaitons vous informer sur les méthodes, les expertises et les réalisations qui permettent aux industries, aux commerces et aux institutions de développer une plus grande écoresponsabilité.

L’efficacité énergétique des bâtiments permet de diminuer significativement les émissions de gaz à effet de serre (GES), ce qui contribue à protéger l’environnement. Il s’agit donc d’un élément majeur à considérer.

Pour découvrir d’autres actions efficaces pour la sauvegarde de l’environnement, visitez notre site à la section Nouvelles.

[i] https://ressources-naturelles.canada.ca/efficacite-energetique/batiments-verts/24573

La rénovation de bâtiments par les institutions et les commerces représente des atouts importants. En effet, les modifications apportées aux différentes structures et éléments d’un bâtiment selon les normes actuelles sont rentables. Et cela est vrai sur différents plans : pour les employés, les usagers, les économies d’argent de court à long terme et… pour l’environnement.

Surpris? En effet, les rénovations importantes comme celles du système de chauffage, de ventilation et de climatisation (CVC), des portes et des fenêtres ou du toit, permettent de protéger l’environnement. Et ces types de rénovations préservent l’environnement de deux manières : ils améliorent l’efficacité énergétique du bâtiment et diminuent les émissions de substances nocives dans l’atmosphère, comme les gaz à effet de serre (GES).

Mentionnons qu’en 2020, les bâtiments résidentiels, commerciaux et institutionnels généraient environ 13 % des émissions de GES du Canada.[i] Avec pareil taux, ce secteur se classait alors au troisième rang des plus grands émetteurs, juste après le secteur du pétrole et du gaz et celui des transports. Il y a donc raison et urgence d’intervenir.

En effet, la rénovation de bâtiments pour atteindre une meilleure efficacité énergétique et diminuer les émissions de GES fait partie intégrante des actions à considérer en développement durable. Et elle est incluse dans les actions priorisées par le Canada pour atteindre la carboneutralité.

La rénovation pour atteindre l’efficacité et viser la carboneutralité

Assurer la rénovation des bâtiments commerciaux et institutionnels, comme tous projets d’envergure, demande notamment préparation, recherche de financement, planification et processus d’appels d’offres. Cela vous est familier tout comme de connaître et d’évaluer ce qui est à rénover.

En ce qui concerne les rénovations effectuées dans un but d’efficacité énergétique et de limitation des émissions, l’étape de la connaissance des objectifs et de l’évaluation est essentielle. Elle permet de déterminer les pertes énergétiques et d’assurer la performance souhaitée vers la carboneutralité.

On dit qu’un bâtiment est carboneutre lorsque sa conception le rend très écoénergétique et qu’il utilise des énergies non émettrices d’émissions de GES pour le chauffage et l’électricité.

Des éléments à considérer en rénovations énergétiques

Nous vous présentons 5 éléments pertinents à considérer avant et pendant les rénovations pour améliorer l’efficacité énergétique du bâtiment et en diminuer les émissions de GES.

1- Déterminer les rénovations à effectuer par une analyse préalable

Les rénovations, quelles qu’elles soient, demandent analyse et évaluation pour déterminer les choix possibles et les avantages de chacun. Les rénovations axées sur l’efficacité énergétique et la diminution des émissions passent quant à elles par un audit énergétique.

Pour ce faire, il est proposé :

• D’analyser les factures liées à la consommation d’énergie
• De faire des tests d’étanchéité à l’air
• D’évaluer le niveau de fonctionnement du système CVC

Ces actions permettent de repérer les endroits de pertes énergétiques et de comprendre comment les demandes d’énergie se répartissent dans le bâtiment. Les choix de rénovation pour mener à une plus grande efficacité énergétique sont alors facilités. Et c’est le moment d’être créatif!

Par exemple, il est possible de récupérer la chaleur résiduelle produite par des équipements qui en génèrent indirectement. Ce type de fonctionnement peut être très efficace et rentable! Ainsi, la chaleur que dégagent les réfrigérateurs peut permettre, notamment, de chauffer l’eau.

2- Prioriser les travaux selon le budget et des économies rapides

Une fois les besoins de rénovations déterminés, il peut vous être nécessaire de trier et de prioriser ces besoins. Il est plutôt rare en effet que les budgets soient suffisants pour effectuer tous les travaux en une seule fois.

De plus, privilégier une organisation progressive des rénovations peut également générer de l’argent. Il est possible de faire des économies d’énergie en effectuant de bons choix et ainsi de diminuer rapidement certaines dépenses en ce sens. Ces économies permettront de payer une partie de plus gros travaux de rénovation à venir, comme la modernisation du système CVC, celle des portes et fenêtres ou celle du toit.

3- Effectuer des rénovations et des actions efficaces et rentables

Pour vous aider à planifier des rénovations écoénergétiques efficaces, voici quelques idées inspirantes à réaliser avant d’entreprendre de gros travaux très coûteux. Par ces simples interventions, vous obtiendrez des résultats probants, qui vous permettront par la suite d’intervenir sur la modernisation d’éléments majeurs comme les portes et fenêtres, le système CVC et le toit.

Vous pouvez noter que, parmi ces idées, la dernière représente un comportement à adopter pour permettre une économie d’énergie non négligeable. Il peut donc aussi être efficace de rappeler à votre personnel certaines mesures simples pour diminuer conjointement la consommation d’énergie et d’établir une politique claire en ce sens.

Rénovations à l’intérieur du bâtiment

• Améliorer l’éclairage pour qu’il devienne moins énergivore (utiliser des DEL, des détecteurs de mouvements, etc.).
• Ajuster le système CVC selon les heures de présence des personnes.
• Faire un meilleur entretien du système CVC actuel pour augmenter sa performance.
• Isoler des tuyaux, en particulier ceux qui transportent l’eau chaude du chauffe-eau aux points de distribution.
• Choisir des équipements écoénergétiques portant, entre autres, la certification Energy Star® (pour les bureaux, la cuisinette, la cafétéria, les ateliers, etc.).
• Prendre de bonnes habitudes liées à la sauvegarde de l’énergie : éteindre les équipements inutilisés (lumières, ordinateurs, écrans, photocopieur, machinerie, etc.).

Rénovations à l’extérieur du bâtiment

• Assurer régulièrement une meilleure isolation pour éviter les pertes d’énergie. Lors de tous travaux sur la structure, prévoyez d’ajouter de l’isolant dans cette portion à refaire.

4- Contrôler régulièrement l’efficacité énergétique du bâtiment

Comme pour tous plans d’intervention, il est également utile de vérifier les résultats obtenus à la suite de travaux d’amélioration énergétique et de le faire de manière constante. En adoptant un programme de mesures régulières de l’efficacité énergétique, il est possible de tirer le maximum des investissements apportés au bâtiment.

Ce suivi permettra en effet d’effectuer les réparations ou les ajustements requis et de procéder à diverses améliorations et rénovations pour atteindre une réelle carboneutralité, avec le temps.

De plus, en communiquant au personnel les résultats d’économie d’énergie obtenus, vous stimulez son engagement envers vos orientations carboneutres. Cela est également très important pour atteindre les objectifs de votre rendement énergétique. De même, vos interventions sont susceptibles d’apporter un meilleur confort aux personnes présentes dans le bâtiment.

5- Obtenir une certification pour le bâtiment

Il existe trois certifications reconnues pour les bâtiments qui respectent des normes écoénergétiques spécifiques.

Il s’agit de Boma Best, Energy Star et Leed. Cette dernière constitue la certification de construction écologique la plus prisée au Canada et ailleurs dans le monde.

Vérifier et adopter les normes requises pour l’obtention de l’une ou l’autre de ces certifications apporte valeur supplémentaire et rendement énergétique aux bâtiments. Et à cela s’ajoute que les usagers en retirent un meilleur confort et une qualité de vie améliorée. Tous y gagnent, mais surtout l’environnement.

ICI Récup, l’écoresponsabilité à votre service

Les enjeux environnementaux sont au cœur des préoccupations d’ICI Récup. Et les solutions à la protection de l’environnement font également partie de nos interventions.

Effectuer les ajustements et les rénovations requises sur les bâtiments commerciaux, institutionnels et industriels peut leur rendre l’efficacité énergétique essentielle à la protection de l’environnement. Et cela contribue à l’atteinte de la carboneutralité nécessaire.

Pour en connaître davantage sur les actions écoresponsables dans les organisations, consultez notre section Nouvelles!

[i] https://ressources-naturelles.canada.ca/efficacite-energetique/batiments-verts/24573

Les salons de coiffure, tout comme les salons d’esthétique, génèrent une grande quantité de déchets nuisibles à l’environnement. Les teintures capillaires, les aérosols, les produits pour permanentes, les gants, les masques, les lingettes désinfectantes, notamment, représentent quotidiennement des enjeux environnementaux. Mais saviez-vous que même les cheveux dans des sacs jetés dans les bacs noirs contribuent eux aussi à créer des gaz à effet de serre?

Oui, la beauté pèse lourd sur l’environnement. Salons de coiffure et salons d’esthétique produisent des quantités impressionnantes de déchets qui sont envoyés dans les sites d’enfouissement. Au Canada, les salons de coiffure uniquement génèrent plus de 20 000 tonnes de matières résiduelles chaque année. Il y a de quoi faire dresser les cheveux sur la tête!

Mais il y a des solutions. Les salons de coiffure et les salons d’esthétique du Québec peuvent eux aussi participer à la protection de l’environnement en adaptant leurs pratiques. Ils peuvent également le faire en collaborant avec un organisme de récupération des matières résiduelles issues de leurs activités.

Matières résiduelles des salons de coiffure et des salons d’esthétique

Lorsque l’on évoque les salons de coiffure et les salons d’esthétique, on ne pense pas toujours aux matières résiduelles qu’ils produisent. Pourtant, ce secteur d’activités est un grand producteur de résidus nocifs pour l’environnement.

Voici quelques exemples de matières résiduelles issues du secteur de la beauté :

• Articles à usage unique
• Produits toxiques
• Produits récupérables
• Matières organiques (cheveux, en salons de coiffure)

Pratiques écologiques en salons de coiffure et salons d’esthétique

Tout comme pour d’autres secteurs d’activités, il est possible de diminuer l’empreinte environnementale des salons d’esthétique et des salons de coiffure. Voici quelques idées accessibles qui demandent un peu d’adaptation, mais surtout, qui amènent à repenser la façon de faire les choses. D’ailleurs, il s’agit là du premier élément de la formule écologique des 4RV : repenser, réduire à la source, réutiliser, recycler et valoriser.

Pour être plus écoresponsable dans le secteur de la beauté, il est donc important de repenser aux façons de faire et de :

• Veiller à réduire la consommation d’eau et d’électricité.
• Limiter la production des déchets en réorganisant certaines opérations.
• Acheter du matériel et des fournitures plus écologiques (par exemple : lingettes recyclables, produits désinfectants sécuritaires pour les personnes et l’environnement, autres produits écologiques, etc.)
• Assurer une meilleure aération et un assainissement de l’air dans le salon de coiffure ou dans le salon d’esthétique.
• Opter pour des produits réutilisables plutôt qu’à usage unique quand cela est possible.
• Assurer la collecte et le recyclage du plus grand nombre de déchets possible en faisant appel aux spécialistes comme Green Circle, ici au Québec.
• Opter pour des appareils écoénergétiques (plus chers à l’achat, mais profitables à long terme).

Écoresponsabilité en salon de coiffure ou d’esthétique : un avantage concurrentiel

Il a été démontré que l’écoresponsabilité des entreprises de divers secteurs représente un avantage indéniable dans l’attrait du nouveau clientèle sensibilisé et le maintien du clientèle déjà acquis. Il faut cependant préciser que l’écoresponsabilité doit alors reposer sur un engagement et des actions véritables pour être crédible auprès de la clientèle. De même, seule l’écoresponsabilité appliquée assure un effet de protection sur l’environnement et permet d’agir efficacement contre les changements climatiques.

En plus d’aider l’environnement, l’engagement des salons de coiffure ou des salons d’esthétique peut donc être significatif pour leur développement. Il leur est donc possible de :

• Développer une nouvelle clientèle sensible aux valeurs de l’écoresponsabilité et du développement durable.
• Fidéliser leurs clients actuels et renforcer leur sentiment d’appartenance.

L’écoresponsabilité des salons de coiffure ou des salons d’esthétique peut également aider à recruter employés ou partenaires d’affaires (locataires d’une chaise ou d’une cabine). Il est en effet reconnu que :

• Une entreprise écoresponsable attire une main-d’œuvre engagée.
• Les employés ayant des valeurs écologiques développent un sentiment d’appartenance auprès d’un employeur qui applique réellement ces mêmes valeurs.
• Les employés acquièrent également une saine fierté à contribuer, comme travailleurs, à la préservation de l’environnement, tout comme le fait l’entreprise qui les emploie.

Pour ce faire, il est important de bien communiquer vos actions écoresponsables. Votre clientèle, tout comme vos fournisseurs doivent connaître vos valeurs écologiques et ce que vous faites pour les appliquer. Affichez vos actions et vos valeurs! Et lorsque cela est possible, il peut être efficace d’obtenir également certaines certifications environnementales.

ICI Récup, une source d’information en écoresponsabilité

ICI Récup est présent notamment pour vous informer. Nos interventions visent à mener les entreprises à prendre le virage de l’écoresponsabilité qui représente la solution universelle aux enjeux environnementaux actuels.

Les salons de coiffure et les salons d’esthétique peuvent dès maintenant améliorer leur rendement écologique. Il leur faut appliquer la règle des 4RV et faire appel à une entreprise spécialisée qui ramasse et recycle l’ensemble de leurs déchets. Il s’agit d’une solution efficace tant pour l’environnement que pour le développement de leur entreprise et de leur clientèle.

Pour en connaître davantage sur l’écoresponsabilité en entreprise, son application et ses bienfaits, visitez notre blogue!

Le développement durable doit s’accentuer partout, dans tous les types d’organisations. Les institutions, les commerces et les industries (ICI) doivent poursuivre leur intégration des principes du développement durable en agissant selon ses règles et en communiquant sur ses éléments.

Le secteur de l’éducation est particulièrement riche pour instaurer, développer et faire intégrer les notions de développement durable. Mais surtout, il doit donner l’exemple par la sensibilisation aux valeurs environnementales et leur application quotidienne à l’école.

Pour donner quelques balises d’intervention possible en développement durable dans le milieu de l’éducation, le gouvernement produit depuis quelques années un Plan d’accompagnement-conseil du réseau scolaire en matière de développement durable (PAC). Ce plan permet aux institutions scolaires de mettre sur pieds une démarche pertinente de développement durable, aux actions adaptées à la réalité du milieu scolaire primaire et secondaire.

Il comprend également divers éléments pédagogiques pour former les jeunes au développement durable dans le milieu scolaire et la vie quotidienne, ainsi que dans la société.

Être un modèle en développement durable

Par leurs actions écoresponsables, les établissements d’enseignement peuvent être des modèles pour les jeunes qui les fréquentent et les personnes qui y travaillent. Quoi de mieux pour sensibiliser et rendre plus conscient des ressources limitées et des besoins de l’environnement? Et lorsque ces actions incluent la participation des jeunes, l’impact est encore plus important et formateur, développant chez eux une écoresponsabilité personnelle et sociale.

Quelques idées d’actions de développement durable

Devenir un modèle inspirant en développement durable peut se faire de diverses manières. Nous vous suggérons quelques actions à réaliser dans votre école pour, bien sûr, protéger les ressources et l’environnement. Mais surtout, ces réalisations peuvent sensibiliser les jeunes aux enjeux climatiques et environnementaux et les faire participer à la protection de la nature. Elles peuvent s’intégrer ou s’ajouter à ce que vous faites déjà puisqu’elles répondent aux orientations proposées par le Plan gouvernemental et permettent d’aller vers une transition écologique.

• Augmenter le nombre de bacs de recyclage et/ou de compostage dans l’école;
• Utiliser (et acheter) de la vaisselle réutilisable à la cafétéria;
• Diminuer l’utilisation du papier, et sensibiliser en ce sens;
• Organiser des journées à thématiques environnementales, comme la journée « lunch zéro déchet »;
• Mettre sur pied des ventes de livres et de jouets usagés;
• Présenter des ateliers ou de conférences sur le thème de la protection de l’environnement;
• Installer des casiers à vélo sécurisés pour promouvoir les déplacements actifs;
• Planter des arbres et des arbustes pour lutter contre les îlots de chaleur;
• Développer un jardin communautaire;
• Installer des ruches et des plantes qui nourrissent les abeilles.

Une aide pour être accompagné en développement durable

Le Plan d’accompagnement-conseil du réseau scolaire en matière de développement durable 2021-2022 (PAC) offre diverses possibilités aux établissements scolaires pour instaurer activités et formations en ce sens. Et cela s’adresse tant au personnel qu’aux jeunes. Parmi les cinq actions prévues par le ministère de l’Éducation (MEQ) quatre concernent plus directement le milieu scolaire.

Ainsi, ces quatre actions visent à :

• offrir des formations destinées au réseau scolaire;
• poursuivre la collaboration avec Environnement Jeunesse pour une certification environnementale et d’accompagnement pour les écoles primaires et secondaires;
• poursuivre les travaux du réseau de répondantes et répondants en développement durable dans le réseau scolaire;
• poursuivre les projets jeunesse en changements climatiques.

Les actions sont nombreuses et vastes, offrant des pistes et de l’accompagnement pour aider les écoles à aller plus loin en développement durable. Elles permettent aussi de structurer la mise sur pied de mesures durables pour maximiser leur effet sur plusieurs plans.

Développement durable : des écoles en exemple

Bien sûr, des écoles québécoises ont déjà établi diverses actions en développement durable. Certaines d’entre elles ont amorcé le virage écologique en établissant une politique qui encadre des actions en développement durable et diverses ressources pédagogiques en ce sens.

Toutes ont à coeur la protection de l’environnement, l’engagement, l’action et la pédagogie tournée vers la pensée et l’action écologiques.

Pour un exemple détaillé, vous pouvez visiter le site du Collège Jean-Eudes.

ICI Récup, vers le développement durable dans le milieu de l’éducation

Depuis de nombreuses années, nous participons à faire progresser la pensée écologique et les actions en développement durable dans les institutions, les commerces et les industries. ICI Récup poursuit son engagement à vous faire découvrir diverses orientations et actions pour promouvoir la préservation des ressources et de l’environnement.

Le milieu de l’éducation est déjà impliqué lui aussi à donner l’exemple en développement durable et à former des citoyens écoresponsables. Diverses avenues lui permettent d’aller encore plus loin dans cet engagement et dans les actions requises pour la sauvegarde des ressources et de la nature. À lui d’en saisir toute la portée.

Visitez notre blogue pour en connaître encore plus sur d’autres actions touchant le développement durable.

 Au Québec comme ailleurs dans le monde, le transport écologique à faible émission de gaz à effet de serre (GES) trace sa voie, tant dans les entreprises que dans le développement de nouvelles organisations dans ce domaine. Bien que ce secteur de l’économie verte ne soit pas toujours bien visible, son dynamisme ne cesse de croître, tout comme ses ambitions et ses projets.

Les cibles établies dans le transport à faible émission de GES relèvent du Plan de réduction des émissions du gouvernement fédéral. Et ce plan vise l’atteinte de nouvelles normes environnementales d’ici 2030. L’ensemble de l’économie canadienne et québécoise est donc concerné, et ce, dès maintenant.

Le transport écologique se déploie dans divers secteurs de la société québécoise et il doit poursuivre son développement dans les années à venir. La véritable écoresponsabilité passe par une société sensibilisée aux valeurs environnementales et aux enjeux écologiques et qui est engagée en ce sens. Cela demande aussi que cette société implante, développe et bonifie l’écoresponsabilité dans l’ensemble des domaines essentiels qui la composent, surtout lorsqu’ils sont source de pollution importante. Et, sans contredit, le domaine du transport des biens et des personnes est un secteur polluant et nuisible à l’environnement, influençant négativement les changements climatiques.

Cet article vous propose un bref tour d’horizon sur le transport écologique étant donné que le Québec est en transition vers un transport durable à faible émission de GES. Les renseignements qui suivent pourront vous apporter quelques idées d’actions et de financement pour, à votre tour, adopter ce virage vert devenu une part essentielle de la protection de l’environnement et de la lutte aux changements climatiques.

Les possibilités et les avantages du transport écologiques sont nombreux et variés, à nous de les intégrer à notre secteur d’activité. L’environnement, vos clients actuels et ceux à venir ainsi que l’économie québécoise et canadienne vous en remercie déjà.

Le transport écologique, l’écoresponsabilité à l’horizon

Le transport des marchandises et des personnes fait partie de la modernité et lui est essentiel. Et avec lui, cependant, s’installe une importante source de pollution environnementale.

Dans le meilleur des mondes, l’efficacité du transport est intimement liée à l’écoresponsabilité, le transformant en un secteur vert, malgré sa nature de pollueur. Et c’est ce qui est visé par les différents programmes d’aide financière et d’interventions stratégiques de développement d’expertise en transport terrestre, au Canada et au Québec. Rien de moins!

Au Québec et ailleurs, le transport touche presque tous les secteurs de l’économie. Pour s’y retrouver et intervenir de la bonne façon, le domaine a été divisé en deux catégories, soit les véhicules légers ainsi que les moyens et les lourds.

Les véhicules moyens et lourds sont utilisés principalement par les entreprises de transport routier, qu’elles soient dédiées aux personnes ou aux marchandises. Ce secteur est donc directement concerné par le transport écologique et l’écoresponsabilité à atteindre.

Pourquoi adopter une stratégie de transport écologique?

Viser la neutralité dans les transports au Québec et y participer au sein des entreprises est une stratégie essentielle et gagnante sur plusieurs points. D’abord, il est indéniable que le transport est source de pollution et que l’on doit agir dans ce secteur pour réduire ses émissions néfastes pour l’environnement.

Mais en plus de participer significativement et activement à la protection de l’environnement, une stratégie visant le transport écologique dans une entreprise en assure aussi un véritable développement économique, à court et moyen terme.

Il est désormais acquis que clients, population en général et gouvernements privilégient diverses actions visant la protection de l’environnement selon des normes sérieuses. Cela est donc une valeur sûre sur laquelle les entreprises peuvent s’appuyer pour répondre aux exigences gouvernementales, aux valeurs et aspirations de leurs clients, en B2B ou en B2C, et pour s’afficher comme entreprise responsable auprès de la population.

À cela, s’ajoute le fait que les gouvernements provincial et fédéral ont prévu divers programmes de soutien financier pour aider les entreprises à instaurer le transport écologique dans leurs opérations et ainsi répondre aux normes requises. S’ajoute également le fait que la règlementation en transport des personnes et des marchandises deviendra plus exigeante avec les années.

Aussi, un secteur dédié à l’électrification des transports est présentement en émergence au Québec et au Canada. Ses réalisations seront amenées à se développer au fil des ans, apportant innovations, expertise de pointe et argent neuf dans l’économie québécoise.

Les secteurs touchés par le transport écologique

Le transport écologique dont il est question ici inclut les véhicules moyens et lourds qui se retrouvent dans différents secteurs de l’économie. Pensons au transport urbain et scolaire qui, déjà, possède des flottes de véhicules électriques écologiques. Pensons également aux véhicules industriels, aux véhicules d’urgence, de défenses et de sécurité qui présentent des défis particuliers. S’ajoutent les entreprises qui produisent et/ou vendent des biens (en B2B ou en B2C) dont la distribution demande une livraison sur de courtes distances ainsi que les entreprises spécialisées dans le transport des marchandises qui nécessitent diverses interventions en ce sens.

L’établissement d’une stratégie de transport écologique

L’implantation du transport écologique passe, bien sûr, par l’électrification des transports. Mais elle passe également par l’accompagnement des entreprises dans ce virage vert et par des éléments, financiers et autres, qui facilitent cette transition dans l’économie québécoise.

Il existe donc de l’aide gouvernementale pour établir une stratégie efficace tant pour l’entreprise et ses activités que pour l’environnement et l’atteinte de cibles qui seront de plus en plus élevées pour atteindre une faible émission de GES. Les sommes allouées proviennent du gouvernement fédéral ou provincial et sont, pour la plupart, gérées par l’organisme québécois Propulsion Québec.

Des programmes utiles pour les entreprises qui prennent le virage vert

Recharge+

Financement des infrastructures de recharge pour le parc de véhicules électriques d’une entreprise, pour les véhicules des employés et pour celui de ses clients.

Transition+

Contribution financière pour accompagner les entreprises québécoises dans toutes les étapes du développement et de la commercialisation d’une offre de produits et de services électrique et intelligente en transport terrestre.

Des programmes et aides de financement pour des entreprises spécialisées en électrification des transports

Il existe également des programmes de financement (Défis et innovations et Défense et sécurité), de crédits d’impôt et d’aide fiscale pour les entreprises québécoises du secteur des transports électriques et intelligents (TEI). Ce secteur en plein essor sera sollicité de plus en plus pour soutenir les activités d’électrification des transports des entreprises québécoises. Des informations plus complètes vous sont apportées sur le site de Propulsion Québec.

ICI Récup, engagé avec vous vers les transports écologiques

En vous offrant des renseignements sur les règlementations, les cibles et les programmes qui mènent à une économie plus responsable, ICI Récup participe à votre transition écologique. Le Plan de réduction des émissions pour 2030 établi par le gouvernement du Canada apporte de nombreux défis et enjeux environnementaux. Mais plusieurs solutions sont également prévues pour aider les entreprises à parvenir à respecter les nouvelles normes. En établissant des stratégies d’information et d’actions ensemble, nous pouvons y arriver.

Visitez notre blogue pour en connaître davantage sur différents programmes d’aide pour établir une économie plus verte.

L’écoresponsabilité n’est pas qu’un concept, mais bien une réalité qui doit s’imposer dans divers secteurs de l’économie, dont le domaine manufacturier. Les valeurs environnementales doivent plus que jamais être intégrées au fonctionnement et à la production des industries et des usines. Seule l’écoresponsabilité appliquée pourra permettre une véritable transition écologique et mener ainsi une lutte efficace contre les changements climatiques.

Nous en sommes là. En 2022, Manufacturiers et exportateurs Canada a réalisé un sondage et les résultats récoltés sont plutôt alarmants. En effet, 90 % des PME manufacturières canadiennes n’ont pas débuté leur transition vers la carboneutralité. Pourtant, ces mêmes PME génèrent près de 30 % du total des émissions de gaz à effet de serre (GES) au Canada. Il y a donc place et urgence à l’instauration de mesures environnementales dans le domaine manufacturier pour atteindre les normes de l’écoresponsabilité. Et pour limiter les dégâts provoqués par les changements climatiques.

L’écoresponsabilité est un engagement et une action qui, ensemble, visent à protéger les ressources humaines et matérielles ainsi que l’environnement. Elle ne freine pas l’économie, ni le développement, ni la création d’emplois. Et elle peut même contribuer à maintenir la compétitivité des entreprises.

Cet article vous apporte quelques informations sur ce qu’est l’écoresponsabilité et sur la manière de l’intégrer au fonctionnement, opérations et productions des industries et du domaine manufacturier.

L’écoresponsabilité dans le domaine manufacturier :
de quoi s’agit-il? 

D’abord, rappelons que l’écoresponsabilité est le fait d’assumer la responsabilité de l’impact social et environnemental que nous produisons. Dans le domaine manufacturier, tout comme dans d’autres secteurs de l’économie, l’écoresponsabilité est la solution aux enjeux environnementaux actuels.

Vous avez sûrement déjà établi des mesures durables dans votre entreprise et vous avez eu raison de le faire. Maintenant, il est requis d’aller plus loin et de contribuer à faire de ce secteur une véritable industrie durable. Rien de moins.

Découvrir l’économie circulaire

Plusieurs avenues sont possibles pour permettre l’écoresponsabilité, mais toutes incluent de repenser les processus dans les diverses composantes d’une entreprise manufacturière. Ainsi, il est nécessaire d’y établir des stratégies de durabilité comprenant des valeurs écologiques et des cibles à atteindre dans ces processus nouveaux. Consultez, à cet effet, notre article portant sur l’économie circulaire. Il s’agit d’un modèle économique prometteur en voie de s’imposer comme une des solutions écologiques pour optimiser et gérer efficacement les ressources.

Revoir les équipements et les achats de matériaux

La fabrication industrielle a également à repenser ses équipements. En effet, il est possible d’utiliser de nouveaux équipements qui peuvent faire mieux avec moins de ressources et d’énergie, tout en produisant moins de déchets. Certains procédés peuvent également être revus pour atteindre des normes écologiques et diminuer significativement les émissions de GES.

Faire les choses différemment pour être plus écoresponsable signifie aussi repenser les matériaux et les ressources pour fabriquer des produits. Il peut être très utile de passer en revue ses fournisseurs et de privilégier les achats locaux et régionaux sinon, de faire affaire dans la même province ou au Canada. Vos fournisseurs peuvent aussi démontrer de l’intérêt à obtenir certaines certifications écologiques et à vous appuyer dans vos actions pour obtenir les vôtres. L’écoresponsabilité demeure une chaîne à plusieurs maillons.

Fabriquer des produits plus écologiques

De même, il peut être très rentable à moyen terme d’investir en recherche et développement pour fabriquer des produits plus écologiques. Par exemple, l’industrie de l’automobile a pris le virage vert il y a quelques années et la production de voitures électriques est désormais une chose acquise. Le développement en ce sens ne fera que s’accentuer pour produire des voitures encore moins énergivores et aux pièces davantage récupérables.

Obtenir des certifications

Un important moteur d’amélioration et de développement en écoresponsabilité demeure l’obtention de certifications. Selon votre secteur, il existe de nombreuses possibilités en ce sens.

Ces certifications écologiques sont importantes pour atteindre les normes requises en écoresponsabilité dans le secteur de la production. Elles le sont aussi dans toutes les sphères de l’entreprise manufacturière. En plus d’apporter une aide indéniable pour diminuer l’impact environnemental et social du secteur industriel, les certifications demeurent un plus pour sa rentabilité. En effet, la main-d’œuvre est désormais sensible à ces marques d’écoresponsabilité. Tout comme l’est également la clientèle. Nous vous invitons à lire cet article sur le sujet… et à vous inspirer de ces idées.

ICI Récup a à cœur l’écoresponsabilité du domaine manufacturier

Nous l’avons souligné, l’écoresponsabilité est une chaîne à plusieurs maillons. Votre entreprise dans le domaine manufacturier doit intervenir pour s’arrimer à cette chaîne. Et vous pouvez contribuer à la construire et y intégrer vos fournisseurs, vos employés, vos distributeurs et vos clients.

Divers programmes de certifications pourront vous encourager à poursuivre dans cette voie environnementale. Et de nombreuses possibilités de subventions sont également offertes pour votre secteur. À vous de les découvrir pour pousser plus loin votre écoresponsabilité et laisser un héritage de production de qualité qui respecte l’environnement social et écologique.

Visitez notre blogue pour en connaître plus sur d’autres thèmes écoresponsables.

La pandémie a eu des impacts importants sur les gens, l’économie et… l’environnement. En effet, l’écoresponsabilité a quelquefois été reléguée au second plan, puisqu’il fallait prioriser le commerce de produits et services ainsi que la salubrité et la protection des personnes. Si cela a été vrai pour les services, le commerce et les soins, cette réalité a également été marquée dans le secteur de la restauration.

Pour survivre au confinement et aux restrictions nécessaires en pandémie, le milieu de la restauration a dû renoncer en partie à l’écoresponsabilité. Les mesures temporaires instaurées par la Santé publique ont été suivies à la lettre, donnant priorité aux mesures exceptionnelles d’hygiène avec des objets et équipements à usage unique, notamment.

La pandémie étant désormais derrière nous, il est maintenant requis de repenser le fonctionnement du secteur de la restauration pour y inclure désormais plus d’écoresponsabilité. Cela concerne les achats, la production et la gestion des déchets… et de leur impact sur les communautés et sur l’environnement. Mais cela concerne aussi le partage de valeurs durables, tant auprès des employés que des clients et de la communauté. Pour retourner à l’écoresponsabilité et l’établir de manière efficace et rentable, nous vous suggérons ces quelques idées.

L’écoresponsabilité dans les restaurants : de quoi s’agit-il?

Afin de mieux orienter les actions, il est très utile de définir l’écoresponsabilité applicable en restaurant. Elle n’est pas bien différente de celle que l’on retrouve dans d’autres sphères d’activités. En restauration comme ailleurs, l’écoresponsabilité consiste à assumer la responsabilité de notre impact social et environnemental.

Comment y parvenir? Voici quelques idées en ce sens qui sont reconnues comme efficaces et facilement réalisables. Bien sûr, vous appliquez déjà certaines d’entre elles. Mais en ajouter d’autres à vos bonnes pratiques pourrait faire une différence dans la préservation de l’environnement et l’établissement de mesures sociales plus justes. Cela pourrait même vous permettre d’obtenir des certifications reconnues et appréciées du public.

Agir pour l’écoresponsabilité en restaurant

 Plus spécifiquement, en restauration, il est possible d’agir sur deux plans importants : les aliments (leur approvisionnement) et la gestion des déchets.

Les actions sur ces deux plans sont diverses. En plus de protéger les ressources et l’environnement ainsi que d’agir sur le développement d’une économie saine, elles peuvent vous permettre d’économiser et d’établir une meilleure gestion.

Les choix écoresponsables pour les aliments se présentent ainsi :

• Accorder priorité aux produits et aliments frais, locaux, naturels, de saison, bio.
• Choisir des fournisseurs qui livrent des aliments avec le moins d’emballage possible, éviter le suremballage.
• Préférer les poissons et viandes issus de la production durable.
• Établir un menu qui suit le rythme des saisons pour profiter de produits frais tout au long de l’année.
• S’approvisionner auprès de fournisseurs locaux afin de limiter les déplacements et d’encourager leur adhésion aux mesures écoresponsables.
• Établir un bon système d’entreposage des aliments pour réduire les pertes.

Les actions écoresponsables concernant la bonne gestion des déchets comprennent notamment ces éléments :

• Continuer à être vigilant sur les quantités d’aliments achetés.
• Éviter le gaspillage, notamment en servant aux clients des assiettes de taille requise.
• Recycler les emballages des aliments reçus et mettre en place un bac de compostage pour la cuisine.
• Placer un système de tri des déchets pour les clients (recyclage, compostage et poubelle), lorsqu’adéquat.
• Donner une seconde vie aux restes alimentaires sains (dons à des associations, à la collectivité).
• Utiliser des contenants et de la vaisselle réutilisables, sinon compostables.
• Employer des contenants consignés pour les plats à emporter.

Des établissements en restauration ont fait preuve d’initiative et de créativité pour intégrer des actions durables à leur fonctionnement. Ce lien vous permet de vous en inspirer : https://www.recyc-quebec.gouv.qc.ca/entreprises-organismes/matieres-organiques/exemples-gestion-entreprise/

S’investir davantage en écoresponsabilité

Le secteur de la restauration, tout comme d’autres secteurs, peut en faire un peu plus encore pour participer à la protection de l’environnement et au développement social.

C’est en ajoutant des actions pertinentes en ce sens que l’on pourra parvenir à de véritables changements durables.

Ces quelques idées peuvent vous stimuler à vous dévouer davantage à l’écoresponsabilité.

• Investir dans des équipements qui peuvent être réparés et qui sont dotés de pièces détachables et remplaçables.
• Se procurer un mobilier seconde main, lorsque cela est possible.
• Penser à des méthodes pour économiser l’eau en cuisine.
• Équiper les toilettes et les robinets de dispositifs d’économie d’eau, installer des sèche-mains électriques.
• Utiliser des produits d’entretien qui respectent l’environnement.
• Limiter la consommation d’énergie des équipements, du fonctionnement et du bâtiment : privilégier des systèmes écoénergétiques – éclairage, chauffage, appareils de réfrigération, de cuisson, etc.

Partager des valeurs d’écoresponsabilité et obtenir des certifications

Certaines actions durables mises en place permettent également aux restaurants de développer une identité écoresponsable et d’obtenir diverses certifications en ce sens.

D’abord, pour s’établir vraiment comme écoresponsable, un commerce en restauration doit sensibiliser son personnel aux normes internes à respecter en écoresponsabilité. Pour chacune des fonctions notamment en cuisine, en entretien, en achats et en service aux clients, des façons de faire durables devraient être présentées au personnel.

De même, ces valeurs et ces actions envers l’écoresponsabilité devraient être présentées aux clients.  Vos efforts en ce sens méritent d’être diffusés et partagés pour promouvoir davantage la protection de l’environnement et démontrer que vous y participez, à votre échelle.

Enfin, quelques certifications en écoresponsabilité peuvent être obtenues dans le secteur de la restauration. Elles ont le grand mérite de reconnaître publiquement votre engagement et d’assurer à la clientèle la véracité et l’efficacité de vos actions.

• LEAF : représente la seule certification environnementale reconnue à travers le Canada qui est dédiée aux services alimentaires. Un établissement LEAF applique au quotidien des principes de développement durable reconnus. https://www.leafme.org/home-fr
• ICI on recycle + : il s’agit d’un programme gouvernemental établi partout au Québec. Il vise à reconnaître les organisations proactives et engagées à améliorer leur performance en gestion des matières résiduelles. https://www.recyc-quebec.gouv.qc.ca/entreprises-organismes/mieux-gerer/programme-ici-on-recycle-plus/

ICI Récup se met à table avec vous

Les restaurants écoresponsables ont de plus en plus la cote auprès de la clientèle. Et cela implique qu’ils ont de plus en plus d’impacts environnementaux et sociétaux positifs.

Chez ICI Récup, nous approuvons fortement cette tendance écologique. Bien qu’elle puisse générer quelques dépenses supplémentaires, elles constituent des éléments significatifs susceptibles de faire mieux connaître, apprécier et visiter votre établissement par une clientèle plus vaste. Et cela, que vous soyez membre d’une chaîne ou propriétaire d’un ou de plusieurs établissements.

N’hésitez pas à vous informer pour en apprendre davantage sur les actions, promotions et certifications valides pour votre secteur. Et rappelez-vous que chaque petit geste dirigé vers une meilleure sauvegarde des ressources et du milieu compte!

Visitez notre blogue pour en connaître davantage sur d’autres éléments qui touchent l’écoresponsabilité. 

Au fil des ans, vous avez développé des valeurs environnementales au sein de votre organisation. Vous avez probablement obtenu diverses certifications en ce sens – ou vous êtes en voie de les obtenir – et établi des programmes de recyclage, de réduction à la source ou de valorisation.

Une grande part de vos employés apprécient ces actions écologiques et partagent vos valeurs environnementales en collaborant aux programmes mis en place. Ainsi, par votre implication, vous avez su motiver votre équipe à agir selon des valeurs environnementales appréciées et à le faire vers des buts communs. Et au sein de votre organisation, de nombreux employés se sont attachés à leur groupe qui partage et applique ces valeurs.

La protection de l’environnement dans les industries, les commerces et les institutions (ICI) est désormais plus qu’un vœu pieux ou une pensée théorique. Elle s’applique dans le quotidien des opérations et mobilise les employés de différents départements et secteurs, de toutes les places dans la hiérarchie.

Vous l’avez sûrement constaté, les valeurs environnementales de votre organisation et les actions qui en découlent suscitent l’adhésion des personnes. Et elles contribuent également à une meilleure cohésion des groupes autour de ces valeurs et actions.

De valeurs environnementales à activités écologiques en groupe 

Dans les organisations, les activités de groupe sont également reconnues comme moyen efficace de tisser des liens entre les personnes. Elles solidifient les équipes et permettent aux gens de se retrouver et de se connaître dans un cadre différent de celui du travail.

Nous vous proposons donc de jumeler deux pratiques qui suscitent l’adhésion et la collaboration au sein des équipes : faire des activités de groupe qui sont reliées à des valeurs environnementales, des actions de protection de l’environnement.

Voici donc une liste de quelques idées qui sont soutenues par des valeurs environnementales. Elles sont à faire pendant l’été, au retour des vacances ou à tout autre moment, pour renouer avec les membres de l’équipe ou renforcer la cohésion du groupe.

Une part de ces activités se font à l’extérieur. Mais d’autres peuvent être réalisées à l’intérieur, vous laissant toute la souplesse requise pour leur organisation et le moment de leur réalisation.

1- Activités d’impacts écologiques directs

Corvée de nettoyage… écologique!

Un nettoyage écologique? Oui, ça existe et vous pouvez regrouper des gens autour de ce type de projet peu banal. En faisant appel à un organisme de votre secteur, il vous est possible, en équipe, de nettoyer de manière sécuritaire des zones préalablement identifiées. Il peut s’agir d’espaces déterminés dans une forêt, sur les berges d’une rivière ou d’un lac ou sur des terrains en inoccupés. 

Plantation d’arbres

Cette activité est bien connue et très appréciée. La plantation d’arbres peut se faire de différentes manières, à différents endroits, allant du terrain de votre organisation à diverses zones spécifiques dans votre secteur. Votre municipalité ainsi que ministères et organismes écologiques de la région offrent régulièrement des arbres ou des subventions reliées au reboisement.

Vous pouvez donc instaurer une activité de reboisement par vous-mêmes et solliciter la participation de vos employés. Ou vous pouvez vous associer à un projet de reboisement déjà prévu et inviter vos employés à y collaborer à une date précise.

2- Activités sportives respectant des valeurs environnementales

Les valeurs environnementales peuvent également se manifester dans différentes activités sportives rassembleuses. Il s’agit de voir à ce qu’elles soient effectuées dans le respect de l’environnement. Par exemple, escalade, kayak, parcours dans les arbres (arbre en arbre) peuvent apporter défi personnel et d’équipe, tout en permettant un lien avec la nature environnante.

Pour en augmenter la valeur environnementale, n’oubliez pas de proposer le covoiturage pour les déplacements!

3- Activités d’apprentissage de techniques durables

Au sein de votre organisation, il est également possible de regrouper les gens pour une courte formation ou initiation à des techniques respectueuses de l’environnement. Vos valeurs environnementales sont ainsi partagées et appliquées dans un contexte différent. Lors d’un midi ou d’un après-midi dédié à l’écoresponsabilité, vous pouvez proposer divers ateliers thématiques.

Ces ateliers peuvent, par exemple, toucher à la fabrication maison de produits zéro déchet (nettoyants, cosmétiques ou autre). Ou encore, il est possible d’initier les personnes à la permaculture, à la réalisation d’un potager, au compostage maison, au vermicompostage, etc.

4- Activités d’apprentissage sur les matières résiduelles

Pour développer les connaissances sur diverses matières résiduelles, produites à la maison ou au travail, il peut être vraiment agréable d’organiser la visite d’un centre de tri. Par exemple, celui de notre région : Récup Estrie.

Ou encore, pourquoi ne pas organiser des jeux d’équipe sur l’identification et la bonne disposition de ces matières? Voici quelques liens pour vous inspirer en ce sens :

http://www.recupestrie.com/jeu-questionnaire-faites-test-bon-bac/

http://www.recupestrie.com/jeu-questionnaire-etes-vous-pro-du-recyclage/

ICI Récup, avec vous, dans vos valeurs environnementales

L’adhésion du personnel aux valeurs de l’organisation est un élément important à la satisfaction des employés et à leur rétention. Cela est d’autant plus vrai quand ces valeurs sont rattachées à la protection de l’environnement.

ICI Récup vous invite à organiser pour vos employés diverses activités liées à ces valeurs environnementales. La protection de l’environnement s’en portera encore mieux et, nous le souhaitons également, vos équipes aussi.

Visitez notre blogue pour en connaître davantage sur d’autres sujets reliés à récupération et à l’écoresponsabilité.

L’écoresponsabilité des entreprises est devenue un critère de plus en plus considéré, tant par les clients que par la main-d’œuvre à recruter et la société en général. Et il va sans dire que l’environnement bénéficie également des actions d’écoresponsabilité des entreprises et des organisations, peu importe leur secteur ou leur taille.

L’écoresponsabilité est donc bénéfique de plusieurs façons et est là pour rester et progresser. D’ailleurs, au Canada, ce sont les PME qui bénéficient le plus du virage vert qu’elles peuvent amorcer ou développer au fil des ans. Et, fait non négligeable, l’écoresponsabilité est désormais plus facilement applicable dans les entreprises et les organisations de produits et de services. Divers programmes, ressources et même quelquefois sources de financement en permettent la bonne instauration.

Mais une fois les éléments de l’écoresponsabilité planifiés, structurés et en cours d’établissement dans l’entreprise, une dimension importante demeure. Il s’agit des communications. Parfois oubliées en écoresponsabilité, les communications sont pourtant essentielles, tant à l’interne et qu’à l’externe.

Elles permettent de bien faire comprendre les dimensions et actions écologiques appliquées dans l’entreprise auprès des employés, des actionnaires, des fournisseurs. Et elles sont tout autant importantes pour présenter ces actions et valeurs environnementales auprès de la clientèle, d’éventuels employés, des subventionneurs, des organismes de financement et de la population en général.

Bien communiquer l’écoresponsabilité

Pour bien communiquer l’écoresponsabilité, quelques notions de base sont importantes. Elles vont vous permettre de planifier vos communications et d’être fidèle à votre marque. Mais surtout, ces notions vont vous éviter un piège que peut comporter le fait d’associer à votre image de marque à la protection de l’environnement.

Ce piège s’appelle l’écoblanchiment (greenwashing). Ça vous dit quelque chose? En fait, l’écoblanchiment consiste à détourner l’idée d’écoresponsabilité à des fins marketing et commerciales, sans fondement véritablement écologiste ni responsable. Par exemple, une entreprise peut prétendre offrir des services ou des produits sans danger pour l’environnement, sans que cela soit vrai ou vérifiable par le consommateur. Ça vous surprend? Pourtant, ça existe bel et bien. L’écoblanchiment trompe la clientèle en lui proposant une image faussement écologique tout en continuant à nuire à l’environnement.

Comment éviter l’écoblanchiment?

Il existe diverses manières de ne pas verser vers l’écoblanchiment dans les communications de votre entreprise, que ce soit volontairement ou involontairement.

Une des premières est de pouvoir prouver tout ce que l’on avance. Que ce soit comme éléments d’écoresponsabilité ou autres, cela demeure toujours essentiel en communication. Mais en voici d’autres, spécifiquement liées à l’écoblanchiment, inspirées du Bureau de la concurrence :

• Être vrai.
• Être précis, en spécifiant les avantages écologiques du produit ou du service.
• Ne pas exagérer les bienfaits ou avantages écologiques du produit ou du service.
• Détenir des certifications reconnues.

En respectant réellement ces éléments, votre entreprise communique alors de manière professionnelle et authentique, présentant dans ses communications des preuves de ce qu’elle avance en termes d’écoresponsabilité. Et votre image de marque en est alors renforcée, non pas ternie.

Les communications en écoresponsabilité

D’autres notions de base, pour bien communiquer l’écoresponsabilité de votre entreprise ou organisation, peuvent également apporter professionnalisme et qualité à votre marque.

Mais avant de les considérer, il est très utile de revoir brièvement la notion d’image de marque. De quoi s’agit-il, globalement? L’image de marque est bien sûr liée aux éléments visuels de votre marque, comme le logotype, les couleurs et les images utilisées. Mais elle est bien plus que cela.

Petit rappel sur l’image de marque

Votre image de marque regroupe d’abord les valeurs de votre entreprise, sa vision et sa mission. Elle comprend également votre identité et la manière dont vous souhaitez communiquer avec vos publics cibles internes et externes. Déjà, vous la voyez se former dans votre esprit? Ajoutez-y vos diverses actions qui sont cohérentes avec ce que vous êtes comme entreprise ou organisation et vous avez une bonne idée de votre image de marque actuelle.

Y joindre des éléments d’écoresponsabilité est donc tout à fait possible… et même souhaitable. En effet, vos actions écoresponsables et vos certifications reconnues font partie de ce que vous êtes.

Vous aurez ainsi compris que votre image de marque sert à créer des liens de confiance avec vos clients, vos employés, vos actionnaires, vos fournisseurs, vos utilisateurs, vos usagers, vos bénéficiaires, vos subventionneurs, vos institutions de prêts et autres. Et que cette image de marque s’applique à tout ce que vous dites et faites comme entreprise ou organisation, dont, notamment, vos choix d’écoresponsabilité et ceux de communication.

Quelques stratégies de communication…

Voici donc quelques stratégies gagnantes pour une communication juste, crédible et digne de confiance pour l’ensemble de vos publics cibles, internes et externes.

1- Soyez authentique et faites preuve de transparence dans l’ensemble de vos communications : communications sur le Web (site et présence sur les réseaux sociaux), relations de presse et relations publiques, publicité, etc. Cette attitude est recherchée par les consommateurs et les clients, notamment ceux qui privilégient les produits et services verts.

2- N’exagérez pas le côté écologique de vos produits ou services. Cela risquerait de se retourner contre vous et de vous faire perdre votre crédibilité, longuement construite.

3- Misez sur vos actions écoresponsables, mais aussi sur d’autres éléments de votre marque, comme vos valeurs sociales, d’achats locaux ou d’ouverture, par exemple. Vous êtes un tout comme organisation, vous êtes écoresponsable… mais pas que.

Et tactiques de communication

De façon plus concrète, voici quelques tactiques pour bien présenter votre écoresponsabilité (et vos autres éléments de responsabilité sociale) dans vos communications.

4- Parlez souvent de vos valeurs d’entreprise ou d’organisation. Que ce soit sur votre site Web ou encore dans les médias sociaux, présentez ce sur quoi s’appuient vos engagements écoresponsables et sociaux.

5- Faites revoir votre logo pour y ajouter des éléments qui font davantage référence aux valeurs écologiques que vous prônez.

6- Faites de même pour les couleurs, les images et même les mots qui présentent votre image de marque.

7- Et, pour assurer une véritable cohérence entre vos actions et la préservation de l’environnement, pensez à des solutions plus écologiques dans diverses opérations : l’impression de vos affiches et autres outils de communication, pour vos emballages commerciaux, pour vos objets à utilisation unique, etc.

Développez le compostage dans votre entreprise, veillez à un meilleur recyclage, bannissez certains éléments polluants. Ou obtenez de nouvelles certifications écoresponsables.

Intéressant, n’est-ce pas? Plusieurs actions, petites ou grandes, peuvent s’ajouter à ce que vous faites déjà en écoresponsabilité. À vous de vous impliquer et de mobiliser votre personnel vers ces idées!

Des entreprises d’ici qui réussissent en écoresponsabilité

Dans la région, plusieurs entreprises estriennes ont pris un virage vert et agissent de plus en plus en écoresponsabilité. En voici quelques-unes, affichées également sur le site Les pages vertes.

• Écoloboutique
• Le Silo
• Coopérative d’alentour
• Savonnerie des diligences
• Fleuriste enfants sauvages
• Umano, commerce équitable
• Café créatif Croquis
• A.F.I. et compagnie
• Art du Chanvre
• Réuse inc. Bois recyclé, passion, design
• Le potager d’Émylou
• Les Grenailles
• Indyana
• Le petit mas
• Herbes Orford

ICI Récup, un partenaire en écoresponsabilité

Plusieurs programmes et ressources sont disponibles pour encourager les entreprises et les organisations à devenir plus écoresponsables. N’hésitez pas à vous informer pour en profiter.

Aussi, visitez notre blogue pour en connaître plus au sujet du financement des projets en ce sens, de l’impact de l’écoresponsabilité sur la rétention des employés, des modèles économiques plus verts, etc.